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L’essaimage : réussir ses pièges à essaims
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L’essaimage : réussir ses pièges à essaims
Le corps de ruche est flambé au chalumeau. | L’essaimage : réussir ses pièges à essaims par Maurice MARY |
L’utilisation des pièges à essaims n’est pas une
nouveauté.
Elle a été pratiquée sans doute depuis que les abeilles existent.
Les pièges à essaims restent toujours utiles, voire indispensables.
Dans le cas, bien sûr, où l’apiculteur a toutes ses ruches dans sa
propriété, auprès de sa maison, une surveillance journalière à la saison
des essaims peut suffire. Encore
que...
Dans les autres cas, et spécialement chez les semi-professionnels, et
bien sûr chez les professionnels, les pièges à essaims s’imposent. En
effet, l’apiculteur ne passe pas chaque jour, dans chacun de ses
ruchers, pour voir les essaims pendus aux branches. Et ce, à supposer
que les essaims se posent à proximité, ce qui n’est pas toujours le
cas.
Période des essaims
L’essaimage a lieu, dans nos climats, du 15 avril jusqu’en
juillet. Ceci est très variable, en fonction de la région, des premières
floraisons et miellées, et aussi des conditions climatiques du moment.
Le pissenlit fournit un pollen très favorable à l’élevage.
Dans les régions à colza, l’essaimage est précoce, surtout s’il y a
miellée et pollen abondant, donc un élevage proliférant dès le début de
la floraison. Toutefois, un coup de froid prolongé, c’est le cas cette
année, peut stopper la velléité d’essaimage.
Mais dans l’ensemble, cette floraison du colza est très favorable, là,
la sortie des essaims s’étalera du 15 avril au 15 mai. Après, c’est plus
calme. La floraison importante qui fait suite est l’acacia, et là
aussi, facteur d’essaimage. La floraison du châtaignier en juin-juillet
est très propice également ; le pollen de châtaignier étant l’un des
meilleurs pour l’élevage.
Et puis, toujours en juin-juillet, en demi montagne et montagne, les
prairies naturelles, avec leurs multiples fleurs naturelles,
déclencheront là aussi l’essaimage.
Hélas, maintenant, ces prairies sont parfois traitées pour éliminer tout
ce qui est mellifère : pissenlit, sainfoin, trèfle, lotier, géranium
bien d’autres, pour qu’il ne reste plus que les graminées. Ceci est
catastrophique pour les abeilles.
Et d’ailleurs aussi pour la qualité du lait et du fromage qui en
résulte. Autre scandale de la productivité à tout va, encouragée par
l’agro-chimie. Mon article paraîtra sans doute avec un peu de retard,
par rapport à l’essaimage peut-être terminé dans certains régions.
Notons qu’il y a une vraie jouissance d’apiculteur, lorsqu’il retrouve
ses pièges occupés, parfois prêts de suite à prendre la hausse.
Etape 1
Préparation des pièges à essaims
Le meilleur piège à essaims est une ruche, tout simplement, mais
qui a déjà servi, donc avec un intérieur bien ciré et propolisé. Ce
corps de ruche sera passé préalablement à la flamme d’un chalumeau, pour
désinfecter, éliminer toute moisissure, et surtout raviver le bon
parfum de cire et de propolis. Cette odeur vaut mieux que tous les
parfums attire-abeilles. Bien que l’essence de citronnelle soit
favorable pour attirer les essaims, c’est bien connu. Ça l’était déjà
des anciens, qui frottaient leurs ruches, ou leurs paniers
vides, avec des feuilles et tiges de citronnelle. Dans ce corps de ruche
flambé, on y mettra, au centre, deux cadres bâtis, bien conservés, et
pas moisis surtout. On pourra les séparer par un cadre de cire gaufrée,
ce qui évite le développement
de la fausse-teigne dans les cadres bâtis ; fausse teigne omniprésente
et ravageuse si le piège n’est pas occupé.
Deux cadres bâtis, au centre, séparés par une cire gaufrée. | Alternance de cadres bâtis en cire gaufrée ou seulement amorcés. | Le corps est complété. Le couvre -cadres est aussi passé à la flamme. |
Enfin, on complètera le corps avec des cadres de cire gaufrée, ou simplement amorcés avec une bande étroite de cire gaufrée
en haut.
Ces cadres, en cire gaufrée pleine, ou seulement amorcés, seront alternés dans la ruche : donc un cadre de cire gaufrée,
suivi d’un cadre amorcé. Ceci évitera complètement les constructions en travers des cadres, toujours possibles avec des
cadres seulement amorcés.
Enfin, on y met le couvre-cadres, lui aussi bien propolisé. Et auquel on a donné un grand coup de flamme également.
Attention toutefois à ne pas insister trop avec le chalumeau, ça peut prendre feu.
Certains utilisent pour piéger, non pas un corps de ruche, mais plutôt
une ruchette à cinq ou six cadres. Ça marche aussi, bien sûr, et c’est
moins lourd à porter. Mais où en est l’intérêt ? En effet, un essaim
normal occupera et construira très vite la totalité du corps de ruche.
Mais s’il est en ruchette, il faudra vite la transvaser, donc double
travail.
Etape 2
Comment placer les pièges à essaims
Ne jamais placer un piège dans le rucher même, dans le groupe des ruches, ou à proximité immédiate. Il faut s’éloigner d’au
moins dix mètres, c’est un minimum, et plus c’est encore beaucoup mieux. Ceci est très important, le piège doit être en lieu
calme, et non dans le brouhaha des butineuses du rucher.
Ensuite, ce ou ces pièges seront placés à l’abri des vents
dominants, au long d’un buisson par exemple. Et si on en met plusieurs,
les éloigner un peu les uns des autres.
Enfin et c’est très important, ils doivent être en situation bien
ensoleillée, le matin en tout cas. Les essaims vont rarement se loger
dans un sous-bois à l’ombre toute la journée. Dans le Sud-Ouest de la
France, les Landes en particulier, certains
apiculteurs montent leurs ruchettes-pièges dans les arbres, posées au
mieux sur une fourche de branches. C’est sans doute
efficace, je connais des piégeurs performants. Je ne critique surtout
pas la méthode ; mais là il ne faut pas craindre sa peine, et être un
peu acrobate.
Bonne chance...
Piège à essaims, placé le long d’un buisson, en situation bien ensoleillée le matin. |
Texte et photos : Maurice Mary
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