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    Des fleurs qui s’ouvrent en mars

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    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Empty Des fleurs qui s’ouvrent en mars

    Message par Admin Sam 13 Aoû - 17:03



    <blockquote>

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Punaise"Des
    fleurs qui s’ouvrent en mars, on a que le regard car mars n’a pas deux jours
    pareils"
    Cette vieille maxime nous laisse rêveur alors que
    nous vivons un mois de février (on est déjà le 20) d'une douceur vraiment
    exceptionnelle dont nous souhaiterions bien entendu la continuité. Mais la
    nature est prudente, les boutons des jonquilles sont présents et en attente
    depuis déjà dix jours mais n'éclosent pas.


    Ils semblent connaître et croire aux prévisions « du Calendrier des
    Semis et des travaux agricoles » qui annonce « fin février la planète Mars
    devrait apporter une influence hivernale, renforcée début du mois de mars par
    l'arrivée de Mercure devant la constellation de plein hiver du Capricorne
    »...Qui sait ?? Rappelons nous que le 6 mars 2006, 60 centimètres de neige
    sont tombés en une nuit et un jour.

    Mars est encore un mois d'hiver avec de fortes et brutales variations de
    température, de la neige et des gels nocturnes, qui s'en va comme à regret,
    poussé vers la sortie par un soleil qui chaque jour s'enhardit et grimpe un
    peu plus au-dessus de l'horizon.

    Profitant de cette période de beau temps, nous avons pu vérifier chaque
    après-midi que les trous de vol de nos ruches étaient encombrés par de
    nombreuses butineuses qui se bousculaient : certaines chargées du pollen
    récolté sur les crocus, d'autres le ventre gonflé par l'eau pompée dans
    quelque flaque. C'est le signe évident que la colonie se développe et que les
    surfaces de couvain s'agrandissent plus ou moins selon l'âge de la reine et
    les réserves de provisions.

    Ces nombreuses sorties ont permis aux colonies de soulager leurs vésicules
    rectales (voir croquis joint), de rentrer du pollen frais, de faire le ménage
    et de nettoyer la maison. L'abeille est ainsi le prototype d'une espèce
    vivante qui a développé un système valable pour protéger sa nourriture et son
    habitat contre des créatures voleuses, des parasites ou des micro-organismes.
    L'apiculteur se réjouit de retrouver toutes ses colonies en pleine forme et
    santé. Néanmoins il est inquiet car le développement du couvain oblige les
    nourrices à puiser dans les réserves pour alimenter les larves naissantes,
    alors que les ressources extérieures sont encore totalement absentes. Ces
    réserves hivernales déjà fortement entamées à l'automne par un hiver qui
    n'arrivait pas, puis maintenant par plusieurs journées de sorties
    intempestives, seront-elles suffisantes et surtout suffisamment proches de la
    grappe, pour en cas de refroidissement brutal, être encore accessibles à une
    population qui sera toute entière absorbée par la protection et le
    réchauffement du couvain. Et la tentation d'ouvrir les ruches pour voir si
    tout est en ordre est grande. Le jeune apiculteur devra attendre que
    l'atmosphère soit suffisamment réchauffée pour ce faire.

    Il faut être convaincu que pour exister et se développer, la colonie, dont
    l'ensemble des membres forme une seule entité, est influencée par son
    logement, son environnement, ses provisions et que chaque intervention de
    l'apiculteur perturbe l'harmonie qui doit exister entre tous ces facteurs et
    engendre un stress prolongé préjudiciable à son bien-être.

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars PunaiseAlors
    questions :



    1. Mes abeilles sont-elles domestiques ou sauvages ?
    2. Quels sont les besoins alimentaires de mes colonies ?
    3. Comment contrôler avant de pouvoir ouvrir les ruches ?
    4. Comment conduire la première visite de printemps ?


    Des fleurs qui s’ouvrent en mars PunaiseL'abeille
    est-elle un animal sauvage ou domestique ?

    C'est très certainement au néolithique que les animaux ont été domestiqués par
    l'homme. Il a pu affirmer sa domination sur l'animal, lorsqu'il a été capable
    de remplacer les silex taillés par des armes de pierre polie. C'est le renne
    qui paraît avoir été le premier domestiqué pour sa sociabilité et les
    ressources qu'il procurait : le travail, le lait, la viande, la peau etc. En
    parcourant la littérature, on est surpris de constater que de très nombreux
    avis contraires ont été émis sur le statut de l'abeille au cours des temps :
    est-elle domestique ou sauvage ?

    La loi française du 28 septembre 1791 prévoyait que la culture des abeilles
    comme celle de tous les animaux domestiques n'était soumise à aucune
    restriction.

    L'expression animaux domestiques a été introduite le 2 juillet 1850 dans le
    code pénal, sans toutefois donner une définition de l'animal domestique. C'est
    ainsi que par un arrêt du 3 mars 1876, la Cour d'Appel de Toulouse considère
    quant à elle que les abeilles ne sont pas des animaux domestiques. Une autre
    opinion de l'époque considérait qu'elles ne devenaient domestiques que
    lorsqu'elles constituaient des accessoires du fond sur lequel elles s'étaient
    fixées. La notion de domesticité semble liée à celle de propriété ; ce qui
    signifie qu'à l'inverse sont considérés comme sauvages les essaims en
    mouvement qui n'étaient pas suivis par le propriétaire. Plus près de nous, un
    précis de droit relatif aux animaux domestiques, édition de 1951 définit : «
    la domestication implique la subordination et la soumission à l'homme dans son
    intérêt, à son profit, en vue de son utilité ou de son agrément ». Compte tenu
    de toutes ces contradictions l'on peut aisément comprendre que certains
    jugements soient folkloriques : c'est le cas d'un propriétaire qui somme par
    huissier son locataire-apiculteur d'enlever ses ruches, au motif que les
    abeilles dépassaient les limites du terrain pour butiner. Et naturellement la
    presse d'ironiser et de préciser que ce locataire ne s'est pas engagé à mener
    ses abeilles à la corde comme au village on mène paître les vaches.

    On retrouve malheureusement ces contradictions dans de nombreux ouvrages
    apicoles. Si les uns rappellent que l'on a cherché de tout temps à recueillir
    miel et cire, d'autres croient utile de préciser que l'abeille n'est pas
    domestique parce qu'elle n'a pas subi la moindre dégénérescence de ses
    aptitudes naturelles dans la lutte pour la vie : elle est simplement hébergée,
    protégée des froidures de nos hivers.

    Actuellement, on peut dire que l'abeille est bien un animal domestique ; en
    effet l'actuel Code Rural -édition 2006 aussi bien dans ses articles L 214
    avec alinéas que ses articles R 211et suites, concernant la garde des
    animaux, et les contrôles sanitaires, considère bien l'abeille comme
    appartenant à des espèces domestiques.


    Des fleurs qui s’ouvrent en mars PunaiseQuels
    sont les besoins alimentaires de mes colonies ?

    Tous les organismes ont besoin d'énergie pour survivre et travailler. C'est la
    nourriture qui est la base de cette énergie. Nos abeilles ont besoin d'eau,
    d'hydrate de carbone (les sucres) et de protéines (pollen).

    Le pollen
    Nous avons vu le mois dernier que le pollen ou "poussière des
    fleurs" est la nourriture de base pour le développement de la colonie. Le
    pollen fournit les protéines, les graisses, les minéraux et les vitamines. La
    composition et la teneur en acides aminés essentiels ainsi qu'en vitamines et
    substances antibiotiques, tous indispensables, varient fortement suivant
    l'origine florale.

    En fonction de leur origine les grains de pollen se différencient par leur
    aspect comme par leur valeur nourricière. Les pollens de crocus, saules,
    arbres fruitiers, colzas et bruyères sont particulièrement riches ; par contre
    ceux d'épicéa, de pin, de noisetier ou d'aulne sont relativement pauvres.
    Malgré leur peu de valeur, en cas de disette, par précaution, ils sont quand
    même récoltés par les abeilles pour assurer la continuité de
    l'approvisionnement.

    Pour assimiler 10 grammes de protéines, une colonie doit consommer 48 grammes
    de pollen contenant 30 % de protéines. Si ce pourcentage baisse de 10 %, la
    quantité de pollen consommé passera à 72 grammes pour maintenir un niveau
    d'assimilation correct. En période de miellée, cette teneur en protéines doit
    être d'au moins 25 % à 30 % pour maintenir un taux de protéines dans le corps
    des abeilles compatible avec les efforts qui lui sont alors demandés.

    Les grains de pollen ont plus ou moins une forme de boule ; leur grosseur
    varie de 5 à 200 µm, la majeure partie se situant entre 20 et 60 µm. Le grain
    de pollen est entouré d'une enveloppe extérieure dure nommée l'exine qui
    protège les richesses alimentaires du grain. L'exine par sa forme spécifique
    trahit l'origine florale du grain; on utilise cette propriété dans l'analyse
    microscopique des pollens : en paléontologie, pour confirmer l'origine d'un
    miel et dans les recherches en criminologie. Une pelote de 10 mg peut contenir
    plusieurs milliards de grains de pollen. Pour récolter cette quantité,
    l'abeille doit visiter un très grand nombre de fleurs qui ainsi sont
    pollinisées. En règle générale, l'abeille est fidèle à une sorte de fleurs,
    bien que quelquefois on ait l'impression qu'elle n'a pas répondu à cet
    objectif et construit une pelote de différentes couleurs.



    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_5 Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_9 Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_7

    Les corbeilles de pollen apportées à la ruche sont vidées dans les
    cellules à proximité immédiate du nid à couvain et deviennent du pain
    d'abeilles. Pendant le stockage les abeilles préposées à ce travail ajoutent
    des extraits de leurs glandes hypopharyngiennes qui permettent une
    pré-digestion et la conservation du pollen.

    Pour récolter un kilo de pollen les butineuses font environ 50 000 sorties.
    Une colonie a besoin de 25 kg de pollen par an pour la seule nourriture des
    larves ; que l'on peut porter à 50 kilos si l'on y ajoute la consommation des
    abeilles adultes.

    Pendant les trois premiers jours de sa vie, la larve est nourrie avec une
    bouillie larvaire dont la composition est similaire à celle de la gelée
    royale. Par la suite les nourrices incorporent progressivement du pollen et du
    miel en fonction de l'âge de la larve. On estime qu'elles consomment entre 50
    et 125 mg de pollen entre le 4e et le 5e jour. Après l'éclosion pendant les 9
    premiers jours de sa vie, la jeune abeille consomme encore du pollen, environ
    60 mg pour compléter sa croissance et le développement des glandes
    hypopharyngiennes.

    La maturité sexuelle des mâles repose sur une importante consommation de
    pollen lors des huit premiers jours de leur stade adulte.

    La récolte du pollen est variable tout au long de l'année, selon les besoins
    nutritionnels spécifiques de la colonie liés par exemple à la ponte, à la
    reproduction chez le mâle, à la production de gelée royale etc. Comment
    l'abeille est-elle informée des besoins en pollen de la colonie ? Il est admis
    que les nourrices donnent aux butineuses un peu d'extrait de leur glande
    hypopharyngienne, ce qui leur permettrait d'estimer la valeur du pollen ayant
    servi de base et de conclure quels seraient les besoins immédiats de la
    colonie.

    Il y aurait encore beaucoup de choses à écrire au sujet de la récolte du
    pollen. Nous en reparlerons le mois prochain.

    Les sucres
    Les sucres stockés sous forme de miel représentent une part importante de
    l'alimentation des abeilles et sont principalement utilisés pour assumer les
    dépenses énergétiques en fonction de l'activité. Pendant la période hivernale
    la production de chaleur pour maintenir le couvain à une température de 34°
    est coûteuse en consommation des réserves. Dans nos régions une colonie
    consomme de l'automne à la fin de l'hiver de 20 à 25 kg de miel. Si la
    consommation reste inférieure au kg en décembre et janvier, elle augmente
    rapidement avec le démarrage de la ponte pour atteindre 9 à 10 kg en avril. Si
    les conditions atmosphériques n'ont pas permis de stocker suffisamment de
    nectar, il y a danger de pénurie. On estime la consommation annuelle d'une
    colonie pour ses propres besoins à 75 kg par an.

    L'eau
    L'eau est indispensable au développement et à la croissance des organismes
    vivants. La teneur en eau des abeilles fraîchement écloses est relativement
    haute, puis baisse durant le premier jour de vie pour se situer aux alentour
    de 70 %. L'abeille dispose d'hormones régulatrices de l'eau qui tendent selon
    les cas à en augmenter ou à en abaisser la consommation. C'est le sang qui
    sert de tampon dans les variations d'hydratation de l'organisme de l'abeille
    et également de l'intestin. L'importance de l'eau dans l'activité d'élevage de
    la colonie a clairement été mise en évidence par les chercheurs. Dans la
    ruche, les nourrices renouvellent constamment le stock de nourriture des
    cellules en maintenant ainsi un certain taux d'humidité. Au laboratoire pour
    éviter une trop grande dessiccation de la nourriture, l'humidité relative en
    étuve doit être maintenue à 26 %.

    En cas de surchauffe du nid à couvain, la ventilation permet l'évaporation
    rapide de l'eau apportée par les butineuses déposée en flaques nombreuses puis
    étalées en pellicule. Certaines abeilles qui paraissent immobiles étalent en
    effet par des coups de langue, les gouttelettes en mince film, ce qui améliore
    les phénomènes d'évaporation. Lindauer a montré que des groupes d'ouvrières
    spécialisées dans l'apport d'eau participent à ces coups de langue et à
    l'évaporation. On a également montré qu'il existe une coordination entre les
    pourvoyeuses d'eau et celles chargées de la répartir dans la ruche. Pour
    élever 100 larves, il faut une quantité d'eau qui mobilisera 5 pourvoyeuses
    pendant 8 heures. En cas de besoin, celles-ci pourront mobiliser par une danse
    très intense de nouvelles congénères. Il est possible de comprendre ce que vit
    la colonie en observant et en analysant les signes extérieurs.

    Il est indispensable d'accepter une évidence dérangeante : le rôle de
    l'apiculteur n'est pas d'ordonner à ses colonies une marche à suivre, mais
    d'accompagner leur développement en éliminant tout ce qui pourrait l'entraver
    ou le ralentir. De nombreuses études scientifiques ont permis de conclure avec
    certitude que "l'unité abeille" n'acceptait d'aucune façon la modification de
    son horloge biologique, uniquement réglée par l'harmonie environnementale de
    son logement. L'apiculteur doit vivre comme ses colonies, au rythme des
    floraisons qui constituent le seul calendrier vraiment opérationnel dans la
    conduite d'un rucher. En attendant que le beau temps et la chaleur lui
    permettent d'ouvrir ses ruches, l'apiculteur dispose de plusieurs possibilités
    de voir et de comprendre ce que vit la colonie.

    Par le dessus
    Il est évident et compréhensible qu'un jeune apiculteur soit inquiet et
    veuille sans cesse contrôler la marche de sa colonie et suivre son
    développement. Pour observer la vie de la colonie sans la déranger par des
    ouvertures répétées du couvre-cadre, il est conseillé depuis un certain temps,
    de couvrir le dessus des ruches, par une feuille de plastique transparent qui
    tient lieu de couvre-cadres. Ces feuilles de plastique transparent souple sont
    disponibles chez les vendeurs de spécialités apicoles aux dimensions
    standard. Pour ma part je préfère insérer cette feuille dans un cadre aux
    dimensions extérieures de la ruche. Pourquoi ? Ce plastique souple repose
    directement sur les cadres et nos protégées pour se frayer un passage sont
    obligées de construire entre le dessus des cadres et le plastique de petits
    supports de cire et propolis qui sont détruits à chaque ouverture et finissent
    par opacifier le couvre-cadre.

    Pour construire mon couvre-cadre, j'utilise des tasseaux de 45 x 22 dans
    lesquels je creuse une feuillure de 6 mm de profondeur qui servira à coincer
    la feuille de plastique. La rainure sera creusée de sorte que la distance
    entre elle et le dessus des cadres soit comprise entre 6 mm (si la distance
    est plus faible, les abeilles propolisent) et 10 mm (si la distance est plus
    grande les abeilles construisent), puis j'assemble le tout à mi-épaisseur. Ce
    couvre-cadre est réversible. En situation permanente, la feuille transparente
    est positionnée entre 6 et 8 mm au-dessus des cadres - lorsque j'envisage de
    poser un pain de candi sur les cadres ou une pelote de pollen comme cela vous
    a été décrit le mois dernier, je retourne mon couvre cadre et le vide de 40 mm
    est largement suffisant. En hiver je pose une plaque de polyuréthane de 40 mm
    d'épaisseur à l'intérieur du couvre-cadre de façon à assurer une protection
    suffisante pour conserver la chaleur de la colonie.

    Par le dessous

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_1A
    l'heure actuelle, rares sont les ruches qui ne sont pas équipées d'un plateau
    grillagé. À partir de la mi-janvier, les langes sont posés dans les plateaux,
    ainsi l'on peut vérifier une fois encore le nombre de cadres occupés par la
    grappe d'après les rangées de déchets déposés sur le lange. La couleur des
    déchets trahira l'âge des cires et donc la nécessité de les renouveler. Vous y
    découvrirez aussi des traces d'humidité provoquées par l'élevage du couvain.
    Peut-être même pourra-t-on apercevoir des œufs que la reine aura perdu ?
    L'examen attentif des dépôts fournit une mine de renseignements à exploiter,
    entre autres la présence de varroas, des morceaux de pollen fraîchement
    récoltés, les petits bâtonnets noirs des fèces d'une larve de fausse teigne
    sortie de son hivernage, des morceaux de bois trahissant la présence d'une
    musaraigne profitant du gîte et du couvert et même malheureusement les
    prémices d'une maladie.



    Au trou de vol
    C'est par cette petite ouverture que la colonie nous transmet son message, ses
    souhaits et ses besoins. C'est par là qu'elle respire et rejette tout ce
    qu'elle ne supporte pas dans sa maison. C'est l'endroit où par son attitude
    elle nous fait connaître son état de santé, ses souffrances et aussi si elle a
    besoin de l'aide de l'apiculteur. D'ailleurs toute l'année, à chaque arrivée
    au rucher et avant toute intervention, il est plus utile de commencer par une
    visite générale des trous de vol, pour se faire une idée par comparaison de
    l'activité globale. Les premières constatations que nous pourrons faire vont
    orienter nos réflexions et permettre de planifier une intervention qui sera
    ensuite beaucoup plus rapide.
    Quelques repères tirés d'un ouvrage étonnant que tout apiculteur devrait avoir
    avec lui lorsqu'il visite son rucher (Au Trou de Vol - en vente à la
    librairie du Syndicat).

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Valide les butineuses rentrent de grosses
    pelotes de pollen : tout va bien, l'élevage a commencé, c'est bon signe.
    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Valide La colonie ne rentre pas de pollen ou
    seulement de toutes petites pelotes : à surveiller, si cette situation
    perdure, elle est peut-être orpheline (il faudra attendre le mois d'avril)
    ou malade (à contrôler de suite).
    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Valide L'on observe quelquefois sur les planches
    d'envol quelques abeilles plaquées sur la planche et l'abdomen relevé vers
    le ciel : elle battent le rappel en émettant une phéromone pour permettre
    aux nouvelles de retrouver leur maison.
    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Valide Il peut arriver qu'il n'y ait aucune
    activité : sans hésitation il faut ouvrir la ruche. Plusieurs raisons
    peuvent expliquer le manque d'activité d'une ruche ; peut-être la colonie
    est morte de faim ou de faiblesse, la grappe était certainement trop
    petite pour affronter les rigueurs de l'hiver. On trouvera alors
    fréquemment une petite plaque de couvain recouverte d'abeilles mortes de
    faim ; ne pouvant quitter le couvain elles n'avaient plus les moyens de
    s'alimenter. Lorsque la ruche est totalement vidée de ces abeilles et
    qu'elle contient des cadres de provisions intactes, c'est que varroa a
    pris le dessus et tué la colonie.
    Une ruche morte sera évacuée immédiatement pour éviter tout pillage. A
    l'atelier il faudra rechercher la cause du drame. Les cadresDes fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_2
    seront découpés pour être fondus et tout le matériel sera minutieusement
    désinfecté avant d'être réutilisé.

    Vous trouverez dans l'ouvrage précité de très nombreux indices concernant les
    multiples incidents que l'on peut rencontrer.

    L'eau élixir de vie
    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_4Lorsque
    le rucher commence à s'éveiller, il est souvent choquant de voir des abeilles
    assises autour d'une flaque d'eau ou en d'autres endroits humides, même sur le
    fumier, pour chercher de l'eau. Mais qu'en font-elles ?

    C'est justement au printemps que les colonies ont le plus besoin d'eau, car le
    nourrissage des larves contraint les nourrices à dissoudre le miel en réserve
    qui est cristallisé. De même quand elles mangent du pollen pour préparer la
    bouillie larvaire, elles ont besoin d'eau pour le digérer et ainsi éviter la
    constipation; enfin, les abeilles qui ne sont pas nourrices ont elles aussi un
    petit besoin d'eau.

    En fin d'hiver, la colonie couvre ses besoins avec l'eau de condensation
    récupérée dans la ruche ; celle-ci est libérée par la respiration qui
    correspond à environ 0,5 ml par gramme de nourriture consommée. Elle retombe
    le long des parois froides de la ruche.
    En été, le nectar apporté à la ruche contient un pourcentage d’eau important
    que les ventileuses doivent éliminer et qui est récupéré.

    En mars, avec l'augmentation des surfaces de couvain, l'eau de condensation ne
    suffit plus. Les périodes froides font obstacle à la sortie des butineuses et
    le manque de miellée va rapidement conduire à une pénurie d'eau, ce qui oblige
    les porteuses d'eau à sortir. Malheureusement, l'eau est encore très froide et
    souvent les pourvoyeuses, paralysées, meurent en route et sont perdues pour
    une population déjà très réduite.

    Des observations scientifiques ont étudié les problèmes de la consommation
    d'eau et ont noté qu'une porteuse d'eau fait en moyenne 50 sorties par jour
    pour chaque fois 25 mg d'eau. Cela signifie un apport journalier d'environ
    1,25 gramme par abeille. Il faut compter cinq pourvoyeuses d'eau pour cent
    larves. On calcule en moyenne une consommation de 0,15 litres par jour et par
    ruche, quantité qui peut atteindre 0,5 litre en plein été, ce qui mobilise 450
    porteuses d’eau. Si les butineuses rentrent suffisamment de nectar, il n’y a
    pas besoin d’eau.

    Le travail des porteuses d'eau est un travail à haut risque. Les observations
    conduites par Woyciechowski sur différents ruchers en divers emplacements ont
    clairement démontré que la vie des pourvoyeuses d’eau est nettement plus
    courte que celle des butineuses. Lors d’une première expérience, des
    butineuses et des pourvoyeuses marquées qui s’alimentaient à des sources
    respectives de sirop et d’eau ont été capturées et relâchées à 300 mètres de
    leur ruche ; 20 secondes plus tard, 91 % des butineuses sont revenues à la
    ruche mais seulement 7 % des pourvoyeuses d’eau.

    Une deuxième expérience qui avait pour but de contrôler la quantité de
    nourriture, c’est-à-dire le carburant emporté par les ouvrières à leur départ
    de la ruche ont donné les résultats suivants : le jabot des butineuses
    contenait en moyenne 0,134 mg de matière combustible et celui des pourvoyeuses
    0,634 mg. Cela prouve très nettement la pénibilité du travail des porteuses
    d’eau.

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_11Parmi
    tous les paramètres qui permettent à une ruche de vivre en harmonie, une
    source d'eau qui protège la vie des abeilles est primordiale. Les abeilles
    préfèrent les eaux stagnantes réchauffées. Elles privilégient les eaux acides
    et enrichies en minéraux. Très souvent elles préfèrent les eaux sales à celle
    du robinet. Si dans les environs du rucher elles trouvent des ruisseaux, des
    mares, ou d'autres eaux stagnantes, ceux-ci seront plus fréquentés que les
    réservoirs d'eau claire. Les abreuvoirs doivent être aussi proches que
    possible du rucher. En mars une bonne colonie qui élève a besoin de 125 à 200
    grammes d'eau par jour, ce qui représente 4000 sorties par mois. C'est bien
    pourquoi la source doit être le plus près possible du rucher, à environ 30
    mètres pour réduire les pertes de porteuses d'eau qui sont en danger
    permanent. L'alimentation en eau doit être protégée ; les abreuvoirs seront
    couverts afin d’éviter une pollution de l’eau, protégés des vents dominants et
    ouverts au sud. Les récipients trop profonds invitent les oiseaux au bain.

    Chaque apiculteur peut être conscient que la mare ou la piscine du voisin,
    même si elle représente une source d'eau formidable, conduira à des disputes
    ou des procès. Pour éviter de tels incidents, il est prudent d'installer des
    abreuvoirs sur son propre terrain.

    Quelques conseils : installer les abreuvoirs dès fin février ou tout début
    mars pour que les abeilles n'aient pas pris le chemin vers d'autres endroits
    et veiller à ce qu’ils ne soient jamais à sec ; les abeilles retourneraient
    chez le voisin.

    Les suggestions d'autrefois pour attirer les abeilles à l’abreuvoir avec de
    l'eau sucrée n'ont pas lieu d'être ; la plupart du temps, si l'emplacement est
    bien choisi, ces préparatifs ne sont pas nécessaires. Tout au plus peut-on
    ajouter un peu de sel ou d'ammoniac.

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars PunaiseLa
    visite de printemps

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_8C'est
    une opération capitale au démarrage de l'année apicole. Surtout ce printemps
    car les colonies ont déjà beaucoup travaillé depuis début février. Comment
    ont-elles pu assumer un retour du froid ?

    Pourquoi ? Au début du printemps l'apiculteur ignore totalement l'état de ses
    colonies ; leur histoire, leur avenir. Les observations au trou de vol,
    l'examen des langes, les mouvements observés par le couvre-cadre ne sont plus
    suffisants pour connaître avec exactitude les capacités de la colonie à se
    bien développer.

    Pour cela il nous faut : vérifier l'état sanitaire de la colonie, c’est le
    plus important.

    Lorsqu'on ouvre une ruche, elle doit dégager une bonne odeur : mélange de
    miel, de cire et de propolis. Toute autre odeur est suspecte et doit nous
    faire penser à une maladie pour laquelle il faudra prévenir le spécialiste
    apicole du syndicat.

    Dans le cas où des traces de déjection souilleraient les parois ou la planche
    d'envol, prévenir le spécialiste apicole. C'est un signe de maladie qui se
    traite facilement.

    Cette visite sera aussi l'occasion d'éliminer tous les cadres anciens, noirs
    ou moisis et de nettoyer les planchers ; s'il est amovible, en le remplaçant
    par un plancher propre, nettoyé et désinfecté à la flamme. Les cadres éliminés
    seront remplacés par des cadres construits. Il est trop tôt pour mettre en
    place de cires gaufrées.

    Et toutes les informations recueillies pendant cette visite doivent être un
    inscrites sur la fiche individuelle du suivi de la ruche : le nombre de
    cadres de couvain, de provisions, de pollen ou vides. Il est très important de
    noter toutes nos interventions afin de suivre l'évolution de la colonie et de
    pouvoir programmer nos interventions futures avant d'ouvrir les ruches.
    Ne pas oublier non plus de renseigner le registre d'élevage : date de visite,
    RAS ou constatations éventuelles, visite du spécialiste apicole etc…

    Vérifier l'état et le volume des
    provisions

    Nous savons que mars et surtout avril sont des mois traîtres ; les réserves
    doivent être suffisantes pour que la colonie ne se sente jamais dans le besoin
    en cas de mauvais temps prolongé, sinon elle bloquerait immédiatement la
    ponte, ce qui serait préjudiciable à son développement. Ces réserves doivent
    toujours représenter huit à dix kg de miel soit l'équivalent de 3 à 4 cadres
    Dadant operculés. À partir du moment où les cerisiers sont en fleurs,
    l'apiculteur peut être rassuré ; les rentrées de nectar devraient suffire à
    l'alimentation de la colonie. Les réserves de pollen ne devraient poser aucun
    souci, à vérifier quand même. En cas de manque il faudra nourrir.

    Vérifier l'état de la reine et
    du couvain

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_3Un
    couvain compact comprenant des cellules operculées régulièrement et légèrement
    bombées vers le haut, des larves et des œufs, sont la garantie d'une reine en
    forme, capable de conduire son peuple à la réussite.

    Si le couvain est dispersé ou en mosaïque, alors attention la reine est âgée,
    usée ou malade. Cette colonie est à surveiller ; pour l'instant il est
    impossible d'intervenir, sauf en cas de maladie. Dans ce cas il est impératif
    de prévenir le spécialiste apicole.
    Il arrive aussi que l'on ne trouve que du couvain de mâle, nous avons affaire
    à une colonie bourdonneuse.

    Si les œufs sont disséminés et qu'on en trouve quelquefois plusieurs dans la
    même alvéole, on dit que la colonie est bourdonneuse. Lorsque la phéromone
    royale est absente, certaines ouvrières développent leurs ovaires et pondent
    alors des œufs infertiles car non fécondés. Une colonie bourdonneuse doit être
    éliminée car on ne peut rien en faire. On l'emporte à une centaine de mètres
    du rucher et on secoue les abeilles par terre. Celles qui peuvent voler
    retourneront vers le rucher et mendieront leur acceptation dans les autres
    ruches. L'éloignement du rucher est important car les abeilles pondeuses ne
    peuvent plus voler et ne risquent pas d'apporter le désordre dans les autres
    colonies.

    Lorsqu’une colonie est sans activité alors que des abeilles encombrent la
    ruche, il faut ausculter les cadres avec beaucoup d'attention : la colonie
    est orpheline quand elle a perdu sa reine par mort prématurée, accident ou
    infertilité et que les ouvrières ne peuvent plus la remplacer, parce qu'il y a
    plus de jeunes larves pour ce faire. Si les œufs sont disposés régulièrement
    au fond des alvéoles, la mère est encore présente. Il faut la rechercher et
    l'éliminer. Les abeilles peuvent être récupérées pour renforcer une autre
    colonie.
    Des fleurs qui s’ouvrent en mars Fleurs_mars_6
    Comment procéder ?
    Tout d'abord, il faudra choisir une journée calme (sans vent) ; chaude, (au
    minimum 17° à l'ombre). Il faudra agir rapidement pour ne pas refroidir le
    couvain. Prévoir une couverture à rouler, en remplacement du couvre-cadre,
    pour ne dégager que l'espace nécessaire au prélèvement de chaque cadre et
    ainsi éviter au maximum les déperditions de chaleur. Tout le matériel utile
    sera préparé à l'avance après mûre réflexion : plateaux de rechange, cadres
    construits, caisse pour les cadres éliminés, éventuellement une ruche pour le
    transvasement d'une colonie dans un habitat délabré ; un enfumoir rempli et
    allumé, une lampe à souder et du petit matériel (spatule, lève-cadre, clous et
    marteau, punaises multicolores, etc.

    Deux bouffées de fumée par le trou de vol mettront la colonie en bruissement;
    deux minutes plus tard on décolle le couvre cadre et un peu de fumée fera
    plonger dans les alvéoles les retardataires. Mais attention, la fumée doit
    être utilisée pour maîtriser l'agressivité d'un peuple dérangé dans sa
    quiétude mais non pas pour l'intoxiquer. L'enfumoir doit rester à portée de
    main pour de temps à autre cracher une petite bouffée de fumée froide, mais
    non pour entourer la ruche d'un nuage digne des pires brouillards londoniens.

    La visite commence de préférence du côté opposé à l'emplacement de la grappe.
    Le premier cadre de rive est retiré ; il est bien souvent vide de toute
    provision et parfois humide ou même moisi. Il sera enlevé et réformé. Et la
    visite continue cadre par cadre, chacun étant décalé d'un cran. Les cadres
    vides et noirs sont éliminés, ceux qui contiennent du miel ou des pollens sont
    mis à la place des cadres évacués. Les cadres suivants subiront le même
    contrôle et le volume de provisions sera estimé. Les cadres de couvain seront
    examinés avec une très grande attention et rapidement pour éviter le
    refroidissement des larves. Il ne faut pas oublier que le micro-climat
    entourant le couvain est de 35° et que notre intervention détruit ce
    microclimat. Les couveuses et les butineuses mettront vingt heures pour le
    reconstituer, toutes affaires cessantes. Notre intervention constitue un
    stress pour la colonie et détruit son harmonie, la précipitant en situation de
    détresse et donc de vulnérabilité.

    Dans le même temps on veillera à réorganiser l'habitat. Le couvain sera bordé
    de chaque côté par un cadre construit, vide pour l'extension du nid et de deux
    cadres de miel et pollen. En rive, on positionnera un cadre avec une amorce de
    cire de mâle, pour permettre à la colonie d'élever des mâles qui seront
    matures lorsque les reines chercheront à se faire féconder. L'espace restant
    sera provisoirement neutralisé par une partition. Ce n'est qu'en fonction de
    l'extension du volume occupé par le couvain que cet espace sera garni de
    cadres. Et nous préconisons de remplacer le couvre-cadre par une plaque de
    verre ou de plexiglas ou simplement par une feuille PVC transparente qui
    permettra de suivre par tous les temps, aussi fréquemment que souhaité, sans
    ouvrir la ruche, donc sans détruire son harmonie, l'extension du nid à couvain
    et de savoir sans hésitation quand augmenter le volume de la ruche et aussi
    quand poser la première hausse.

    Des fleurs qui s’ouvrent en mars PunaiseConditions
    requises pour une bonne production de miel

    L'objectif de l'apiculteur est de produire du miel. Pour cela, il faut que
    soient réunies au moment opportun trois conditions afin de profiter des
    miellées proposées par la nature : une grande quantité de butineuses ; de
    grandes surfaces de fleurs mellifères; des conditions climatiques favorables à
    la montée du nectar. Si l'une ou l'autre de ces conditions n'est pas remplie,
    la récolte de miel sera faible ou nulle. Si l'apiculteur ne peut intervenir
    sur la dernière des conditions, il peut par contre veiller à ce qu'une
    quantité maximale de butineuses soit présente au moment voulu.

    Par la visite de printemps, l'apiculteur connaît maintenant les capacités de
    chacune de ses colonies. Il lui appartient de les veiller et de les aider à
    générer ce maximum de butineuses pour profiter de la miellée principale.
    Connaître l'époque de cette miellée est d'un grand intérêt (par l'observation
    et les dates notées (comme expliqué précédemment). Cela permet d'anticiper la
    réaction de la reine ; sachant qu'il faut compter vingt et un jours de l’œuf à
    l'insecte parfait et encore une fois 21 jours pour faire de la jeune abeille
    une butineuse, c'est quarante-deux jours avant la miellée principale que la
    reine devra pondre un maximum d'oeufs. Et pour cela, la colonie devra regorger
    de nourriture et de pollen car en cas de disette il n'y aura que peu de ponte.

    En souhaitant que toutes vos colonies aient bien hiverné Bonne chance pour une
    bonne année.


    <blockquote>


    F. ANCHLING


    </blockquote>
    </blockquote>

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