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Les apiculteurs maghrébins s’organisent pour défendre leurs intérêts à l’international
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Les apiculteurs maghrébins s’organisent pour défendre leurs intérêts à l’international
(APS) jeudi 15 novembre 2012 11 : 15
Les apiculteurs maghrébins s’organisent pour défendre leurs intérêts à l’international
ALGER - Les apiculteurs des cinq pays
maghrébins ont créé récemment l’Union du Maghreb arabe d’apiculture
(UMAAPI), une organisation qui va leur permettre de défendre leurs
intérêts à l’international et renforcer leur coopération au niveau
régional, a-t-on appris mercredi auprès de la fédération algérienne des
apiculteurs (FAAAPI).
Cette organisation est née
officiellement le 18 octobre dernier à Ifrane (Maroc) lors d’une
assemblée générale regroupant les présidents des fédérations des
apiculteurs des cinq pays de l’UMA (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et
Mauritanie), a indiqué à l’APS le président de la Fédération algérienne,
Mohamed Lekhal.
Lors de cette réunion, organisée en coordination avec la FAO, les
représentants des cinq fédérations ont présenté "les rapports de
développement de l’apiculture" dans leurs pays respectifs et établi la
charte de l’UMAAPI.
Le Procès-verbal de cette réunion a désigné M. Lekhal président de
cette union, alors que le Maroc assure le secrétariat général. "L’idée
de créer cette union a germé lors du Salon international de
l’agriculture au Maroc (SIAM) en 2011 entre les fédérations algérienne
et marocaine d’apiculture", a rappelé M. Lekhal.
Actuellement, chaque pays est en train de faire un travail de
développement dans le cadre de cette union pour préparer le programme
d’action pour les cinq années à venir (2012-2016), selon M. Lekhal.
La création de cette union permettra aux pays du Maghreb d’avoir une
représentation unifiée au sein de la Fédération internationale des
associations d’apiculteurs qui regroupe actuellement 196 pays et de
constituer une force pour défendre les intérêts commerciaux de la région
ainsi que son patrimoine génétique apicole.
"Malgré s’ils cotisent à cette fédération, les pays arabes n’ont
jamais été membres du conseil ou dans le bureau exécutif. Cela est dû au
fait que chacun de ces pays agit individuellement", a affirmé
M. Lekhal.
Les pays arabes ont tenté en 1994 de mettre en place l’union arabe
des apiculteurs, mais cette organisation n’a pas aboutie en raison
notamment des disparités existantes en terme de niveau de développement
de l’apiculture dans ces pays.
"En étant cinq pays dans une organisation internationale, c’est sûr
qu’on aura notre place", assure ce docteur en apiculture. La
valorisation de la production apicole du Maghreb figure parmi les
dossiers que l’union compte défendre au niveau des instances
internationales.
"Il faudrait qu’on se place sur le marché international pour
valoriser notre miel. Je ne vois pas pourquoi nos pays importent du miel
mais n’exportent pas leur produit", a dit M. Lekhal.
L’autre cheval de bataille de cette union maghrébine porte sur la
réhabilitation et la protection de son patrimoine apicole national et
régional.
"Nous avons des races d’abeilles locales, par exemple l’abeille jaune
du Sahara qui a été complètement déstabilisée par certains pays qui
l’utilisent pour prendre des souches, qu’il faut absolument protéger",
indique le même responsable.
Les pays maghrébins veulent aussi des ’’ristournes’’ dans leurs
cotisations à la fédération internationale des associations
d’apiculteurs sous forme de sessions de formation en faveur des
professionnels de la filière apicole et du transfert technologique.
Au niveau régional, cette organisation permettra aux cinq pays
d’intensifier leurs échanges commerciaux et leur coopération techniques
et scientifique. L’Algérie et le Maroc ont déjà établi un cadre de
coopération à la faveur d’un mémorandum d’entente signé en avril 2011
par les ministres de l’agriculture des deux pays.
Une délégation de la filière apicole marocaine se rendra, d’ailleurs,
en avril prochain à Alger pour visiter les instituts techniques, les
universités et les entreprises apicoles en Algérie, indique M. Lekhal.
Il a révélé, dans ce sens, que les deux parties avaient commencé à
établir une carte des plantes sur lesquelles butinent l’abeille jaune et
sa localisation aussi bien en Algérie qu’au Maroc.
"Nous allons faire des échanges de façon est ce que cette abeille
soit cultivée et remise dans son biotope et la protéger par des textes
de loi", a fait savoir M. Lekhal.
www.facebook.com/apicole
Les apiculteurs maghrébins s’organisent pour défendre leurs intérêts à l’international
ALGER - Les apiculteurs des cinq pays
maghrébins ont créé récemment l’Union du Maghreb arabe d’apiculture
(UMAAPI), une organisation qui va leur permettre de défendre leurs
intérêts à l’international et renforcer leur coopération au niveau
régional, a-t-on appris mercredi auprès de la fédération algérienne des
apiculteurs (FAAAPI).
Cette organisation est née
officiellement le 18 octobre dernier à Ifrane (Maroc) lors d’une
assemblée générale regroupant les présidents des fédérations des
apiculteurs des cinq pays de l’UMA (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et
Mauritanie), a indiqué à l’APS le président de la Fédération algérienne,
Mohamed Lekhal.
Lors de cette réunion, organisée en coordination avec la FAO, les
représentants des cinq fédérations ont présenté "les rapports de
développement de l’apiculture" dans leurs pays respectifs et établi la
charte de l’UMAAPI.
Le Procès-verbal de cette réunion a désigné M. Lekhal président de
cette union, alors que le Maroc assure le secrétariat général. "L’idée
de créer cette union a germé lors du Salon international de
l’agriculture au Maroc (SIAM) en 2011 entre les fédérations algérienne
et marocaine d’apiculture", a rappelé M. Lekhal.
Actuellement, chaque pays est en train de faire un travail de
développement dans le cadre de cette union pour préparer le programme
d’action pour les cinq années à venir (2012-2016), selon M. Lekhal.
La création de cette union permettra aux pays du Maghreb d’avoir une
représentation unifiée au sein de la Fédération internationale des
associations d’apiculteurs qui regroupe actuellement 196 pays et de
constituer une force pour défendre les intérêts commerciaux de la région
ainsi que son patrimoine génétique apicole.
"Malgré s’ils cotisent à cette fédération, les pays arabes n’ont
jamais été membres du conseil ou dans le bureau exécutif. Cela est dû au
fait que chacun de ces pays agit individuellement", a affirmé
M. Lekhal.
Les pays arabes ont tenté en 1994 de mettre en place l’union arabe
des apiculteurs, mais cette organisation n’a pas aboutie en raison
notamment des disparités existantes en terme de niveau de développement
de l’apiculture dans ces pays.
"En étant cinq pays dans une organisation internationale, c’est sûr
qu’on aura notre place", assure ce docteur en apiculture. La
valorisation de la production apicole du Maghreb figure parmi les
dossiers que l’union compte défendre au niveau des instances
internationales.
"Il faudrait qu’on se place sur le marché international pour
valoriser notre miel. Je ne vois pas pourquoi nos pays importent du miel
mais n’exportent pas leur produit", a dit M. Lekhal.
L’autre cheval de bataille de cette union maghrébine porte sur la
réhabilitation et la protection de son patrimoine apicole national et
régional.
"Nous avons des races d’abeilles locales, par exemple l’abeille jaune
du Sahara qui a été complètement déstabilisée par certains pays qui
l’utilisent pour prendre des souches, qu’il faut absolument protéger",
indique le même responsable.
Les pays maghrébins veulent aussi des ’’ristournes’’ dans leurs
cotisations à la fédération internationale des associations
d’apiculteurs sous forme de sessions de formation en faveur des
professionnels de la filière apicole et du transfert technologique.
Au niveau régional, cette organisation permettra aux cinq pays
d’intensifier leurs échanges commerciaux et leur coopération techniques
et scientifique. L’Algérie et le Maroc ont déjà établi un cadre de
coopération à la faveur d’un mémorandum d’entente signé en avril 2011
par les ministres de l’agriculture des deux pays.
Une délégation de la filière apicole marocaine se rendra, d’ailleurs,
en avril prochain à Alger pour visiter les instituts techniques, les
universités et les entreprises apicoles en Algérie, indique M. Lekhal.
Il a révélé, dans ce sens, que les deux parties avaient commencé à
établir une carte des plantes sur lesquelles butinent l’abeille jaune et
sa localisation aussi bien en Algérie qu’au Maroc.
"Nous allons faire des échanges de façon est ce que cette abeille
soit cultivée et remise dans son biotope et la protéger par des textes
de loi", a fait savoir M. Lekhal.
www.facebook.com/apicole
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